Le voyage vers Lisbonne nous a donné l’idée de faire un test grandeur nature concernant la consommation d’une voiture et le temps consacré au voyage avec 2 vitesses maximales différentes : 100km/h maximum sur tout le trajet aller et 120 km/h maximum sur tout le trajet retour.
Le trajet aller a mesuré 2.109 km avec quelques déviations contre 2.066 km au retour. Soit 102% à l’aller contre 100% au retour.
La voiture a consommé 333 kWh à l’aller contre 423 kWh au retour, ce que l’on corrige à 102% pour comparer avec des distances comparables, soit 431 kWh.
Le voyage a duré 40 heures inclus toutes les pauses de recharge et 12h de repos conducteur hors charges, soit 28h de route + charges. Au retour, le voyage a duré 34 heures inclus les recharges et 9h30 de repos hors charges, soit 25h30 de route + charges. corrigé à 26h00 pour une distance comparable (correction 102%)
Conclusions…
La consommation est supérieure de 29% supérieure (en comparant 120 par rapport à 100) ou à 22% inférieure (en comparant 100 par rapport à 120). En considérant qu’on a un peu plus de vent de face au retour ainsi qu’un passager de plus au retour, on doit revoir à la baisse cette différence de environ 3% pour prendre une marge d’erreur acceptable.
Nous en arrivons à une différence finale de 26% de consommation plus importante en roulant à maximum 120 km/h par rapport à 100 km/h ou de 19% inférieure en roulant à maximum 100 km/h par rapport à 120 km/h. Soit une économie financière et moins de pollution non-négligeable.
Le temps « perdu » entre les 2 trajets est de l’ordre de 2h00 avec une comparaison moins précise car les travaux, bouchons et autres obstacles sont difficilement comparables entre les 2 trajets.
Le sentiment très personnel de fatigue et de sécurité routière du voyage est le suivant : peu de fatigue à l’arrivée à Lisbonne à l’aller et un peu plus fatigué au retour. La concentration sur la route est certes plus importante à 120 par rapport à 100 mais il convient de s’efforcer de ne pas somnoler à une vitesse réduite à 100 où l’activité est plus monotone sur la route. Il est néanmoins évident qu’on dépasse moins souvent à 100 sur la bande de droite et que l’on fait beaucoup moins de manoeuvres, ce qui diminue le risque d’accidents.
Note : il est permis de rouler en France à 130 km/h maximum, ce qui aurait empiré les chiffres du retour de manière exponentielle car la force aérodynamique que doit vaincre un véhicule est exponentielle avec une vitesse croissante au-delà de environ 70 km/h.
Cette expérience est personnelle et ne se base que sur 2 trajets comparables sans toutefois être scientifiquement précis. Les ordres de grandeur que l’on retrouve dans nos conclusions sont toutefois interpellantes et sont une invitation à la réflexion de tout un chacun…